Dawn
Dawn
CH/DE/UK/IL 2013 90'
Regie: Romed Wyder
Drehbuch: William Billy MacKinnon, Elie Wiesel
Kamera: Ram Shweky
Ton: William Franck
Produktion: Dschoint Ventschr Filmproduktion AG, Tunje Berns
Mit: Liron Levo, Joel Basman, Sarah Adler, Rami Heuberger, Moris Cohen, Jason Isaacs
Pass:Dawn (D)
720p,540p Français,English,Hebrew UT Deutsch
Pass:Dawn (F)
720p,540p Français,English,Hebrew UT Français
Pass:Dawn (I)
720p,540p Français,English,Hebrew UT Italiano
Pass:Dawn (E)
720p,540p Français,English,Hebrew UT English
1947, dans la Palestine sous mandat britannique. Les sionistes combattent pour la création d’un Etat juif en Palestine. Un membre de la résistance juive armée vient d’être condamné à mort par les autorités anglaises. En représailles, un officier britannique est à son tour kidnappé. Pendant la nuit, les résistants attendent les résultats de la négociation. Si, à l’aube, les Britanniques pendent leur ami, l’un d’entre eux exécutera l’officier anglais retenu en otage.
Un meurtre est-il légitime s’il sert une noble cause politique? A quel moment un résistant devient-il un terroriste? Des questions que posait déjà OPERATION LIBERTAD de Nicolas Wadimoff, fiction sur des révolutionnaires suisses passant à l’action directe à la fin des années 1970. Situé dans un contexte différent, DAWN en pose d’autres encore: peut-on devenir bourreau après avoir échappé à a barbarie – et si oui, pour quelle raisons intimes?
Ces interrogations n’ont évidemment rien de rhétorique. Il suffit d’inverser les termes de l’équation pour renvoyer au conflit israélo-palestinien, dont le film remonte en somme à la source. Romed Wyder s’en explique dans la note d’intention du dossier de presse: «Ce retournement de situation est très parlant et montre qu’une libération peut produire d’autres opprimés, qui auront à leur tour envie de se battre. (...) Une certaine distance est donc bien- venue pour l’appréciation du problème dans sa complexité.»
Mathieu Loewer, Le Courrier
Le suspense moral est prenant et la question finale d'un inconfort passionnant.
Norbert Creutz, Le Temps