Das vergessene Tal
CH 1990 110'
Regie: Clemens Klopfenstein
Drehbuch: François Cartier, Clemens Klopfenstein
Kamera: Peter Wullschleger
Ton: Markus Rüdisühli, Harry Schlösser
Dekor: Rolf Engler
Schnitt: Vendula Roudnicka
Musik: Ben Jeger
Mit: Roland Schäfer, Corinna Kirchhoff, Erwin Kohlund, Ueli Eichenberger, Hans Gaugler, Trude Breitschopf
Un géologue est occupé à la construction d’une nouvelle transversale ferroviaire alpine. Après avoir prélevé très en hauteur quelques échantillons de pierre qu’il s’apprête à rapporter à l’aide d’un parapente, il tombe et se retrouve dans une vallée qui semble coupée de toute civilisation. Cette vallée, qui n’est représentée sur aucune carte et est encaissée dans des massifs rocheux, a des allures de paradis pour la poignée de personnes qui s’y sont retirées. Cependant, l’illusion de la communauté pacifique dans un monde déchiré par la guerre et la haine ne repose sur rien. Même dans la montagne, qui est presque inaccessible, il n’y a pas d’île des Bienheureux.
Les interprétations réalistes que le film propose pour expliquer ce qui arrive ne sont pas importantes. Ce qui est autrement plus décisif, en revanche, c’est le fait régulièrement confirmé par Klopfenstein dans de nouvelles approches que la communauté qui fait se retrouver des gens pour quelques raisons que ce soit ne peut se passer de structures de pouvoir. [...] Un film songeur et qui mérite tout à fait la réflexion.
Hans-Dieter Seidel FAZ