Das Schweigen der Männer

Deux Suisses se partagent mon cœur. Polo et Max, amis vieillissants et alters egos, parcourent le monde et parlent, parlent à n'en plus finir. Du fait d'être un homme, du fait d'être suisse: c'est un risque et ça reste un risque. Un film de «cinéma-copain», tourné avec des moyens légers, d'un col suisse en direction des plaines de l'Italie, puis jusqu'en Egypte, du delta du Nil au désert d'Assouan.

Co-lauréat du premier «Prix du cinéma suisse» avec DAS SCHWEIGEN DER MÄNNER Clemens Klopfenstein aime à tourner des «petits» films qui, mine de rien, font respirer l’air du temps: «Le luxe façon Rolex ou la Swatch… il faut choisir! Entre les deux, nous sommes médiocres.» Œuvre minimaliste d’une grande drôlerie, DAS SCHWEIGEN DER MÄNNER réunit la figure mythique du rocker suisse alémanique Polo Hofer et le profil intellectuellement torturé du comédien et ex-journaliste Max Rüdlinger, le «Woody Allen du Wankdorf». Suivi pas à pas par le cinéaste et sa caméra de poche, ce fameux duo devise et improvise à propos de tout et de rien: la salade de cervelas, le Conseil fédéral, les Suédoises, etc.. Passant le col de la Gemmi, traversant l’Italie où réside le cinéaste, pour échouer au pied des pyramides d’Egypte, Max et Polo refont le monde…
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